Love Story/Loft Story, l'affreuse méprise
Je me disais aussi que c'était bizarre que Loft Story passe sur Arte, j'ai regardé, m'attendant à rire un bon coup, sauf qu'en fait, c'était l'histoire horrible d'un couple qui brave la colère du père du mec pour se marier (car ils n'ont vraiment pas les mêmes valeurs, vois-tu) puis qui essaye d'avoir un enfant et qui découvre que la fille a une leucémie* tout ça avec une musique pompée sur Moos, tu te souviens, cette fabuleuse chanson qui date de pfiou, on était pas né (comme le poisson) (du caviar quoi) oui je sais, c'est nul.
Bref, déçue par Arte, je te dis même pas.
Je pensais leur écrire pour leur dire ma façon de penser, mais l'île de la tentation a commencé sur la 1.
En même temps qu'un fabuleux documentaire sur les Bee Gees sur Arte, du coup, ils sont pardonnés de leur programmation de début de soirée et tu tapes tapes tapes c'est ta façon d'aimer.
Sinon, sinon quoi ? Que te dire, que ne pas te dire ?
A chaque fois que je regarde Love Story, je me dis que je ne vais pas pleurer. Tu parles, c'est comme le docteur Givago, je pleure à CHAQUE FOIS ok, le docteur givago je l'ai vu qu'une fois, mais justement, j'ai pleuré à chaque fois. Je ne suis rien qu'une gonzesse.
C'est comme n'importe quel épisode de rémi sans famille, putain, ça aurait du être interdit un dessin animé aussi abominablement triste. La mort du singe! Et celle du chien! Atroce! Un crève-coeur.A te gâcher ta tartoche de nutella. Et Rémi qui continuait d'avoir le sourire et d'avancer bravement, avec le vent qui lui fouette le visage et soulève autour de lui des tourbillons de poussière.
Heureusement, après, y'avait Oliv&Tom, ça c'était cool. Bon ils avaient bien une tête un peu étrange, les mecs, avec leur bouche collée sur leur joue quand ils étaient de profil mais ça c'était passionnant.
Et puis ça te permettait de t'ouvrir un peu aux autres cultures et de voir comment on jouait au foot dans d'autres pays.
Au Japon, le terrain de foot mesure environ 3km de long, d'où les courses interminables après le ballon.
Le jeu se joue avec un ballon déformable à volonté, ni rond, ni carré, ni pointu, il est ovale, mon euh non rien ni vraiment ovale, ni fusiforme, un peu de tout ça, selon les moments.
Les joueurs sont tous des gymnastes contorsionnistes de haut niveau et passent leur temps à faire des galipettes et autres roulades là où un simple coup de boule suffirait à Zidane (ouais je sais, elle est facile) pour atteindre le ballon.
Et puis surtout au Japon, ils ont des cages de buts à effets spéciaux, dès que le ballon entre dans la cage, le ciel s'assombrit ou change même radicalement de couleur, des éclairs zèbrent la scène, c'est carrément génial, j'ai jamais compris pourquoi personne d'autre n'avait importé ces supers buts.
Et puis après, ma frangine&moi allions jouer au foot dans le jardin, avec un ballon de volley (j'avais un moment commis l'erreur de m'inscrire en UNSS volley - du sport, moi!) avant d'enfiler (rho steplé, on avait 10 ans) nos justaucorps de danse (je faisais AUSSI de la danse, ouais bon ça va, hein) pour devenir Alexia, Tam et Sylia et éviter les rayons laser (mais pas les racines, comment je me suis mangée la pelouse) pour aller récupérer un diamant de notre famille.
Notre grand regret d'enfance est d'ailleurs de n'avoir jamais reçu de talkie walkie en cadeau, alors qu'on les a réclamés année après année, à chaque Noel, ou anniversaire. En vain. Qu'est ce qu'on aurait rigolé!
Au lieu de ça, on jouait aux pauvres en grattant la vase du caniveau, j'te jure, dans le genre petites pétasses, on se posait là.
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*elle meurt, à la fin.