je viens de m'endormir comme une vieille merde au

je viens de m'endormir comme une vieille merde au boulot. mon portable en sonnant m'a réveillée. j'ai cru que c'était mon réveil et je me suis dit "déjà ?!"

la clim est en panne. le bureau est entièrement vitré, orienté est-sud-ouest (oui triple orientation). il fait très exactement 32°. on travaille (on fait acte de présence au taf, disons) les stores fermés, dans une demi pénombre qui ajoutée à la chaleur se trouve être très propice pour une sieste.

hier j'ai amené le nain à la pistoche. j'aime toujours autant ces endroits publics où je côtoie des gens moches, poilus et sans doute pas bien propres (y'a qu'à respirer un bon coup dans le bus 62 blindé pour se dire que certaines personnes prennent très au sérieux les conseils d'économie d'eau, mais également de savon et de déo) (mais pas d'ail) qui pissent probablement dans l'eau dans laquelle je me baigne.

ce que je préfère par-dessus tout : le pédiluve (et, à la piscine Joséphine Baker, où j'étais -sinon je t'en parlerais pas, réfléchis, merde - il y en a DEUX) et les vestiaires, où par terre c'est tout humide, plein de cheveux, de poils divers et autres bouts de trucs chelous. jsuis snob c'est comme ça, mais les piscines publiques, j'aime po. en plus, j'aime pas puer le chlore même après la douche, j'aime pas ne pas savoir où poser mes affaires, j'aime pas que le bas de ma jupe traîne par terre, dans les sécrétions de la plèbe, c'est tout petit, en plus, alors parfois, tu touches le mur avec une quelconque partie de ton corps et c'est gerbant.

c'est comme quand tu dors dans un hôtel moyen de gamme, ou une auberge de jeunesse (ouais parce que jsuis snob, mais j'ai pas les moyens de mon snobisss alors bon parfois, je dors dans ce genre d'endroits) et que tu commences à imaginer que seule une mince épaisseur de tissu (la taie) te sépare d'un oreiller qui a rencontré moultes têtes avant toi, avec peut-être des eczémas, des pellicules, des glaires (s'ils étaient enrhumés) des pous, de l'hyper sécrétion de sébum, des boutons d'acné purulents et de la bave, bien sûr.et ben là, souvent, ton sommeil qui déjà n'était pas très lourd (parce que tu partages ta chambre avec deux polonais aux pieds qui puent que c'est un exploit, et qu'ils ont foutu leurs chaussettes à aérer devant ton lit, et ferment systématiquement la fenêtre quand tu l'ouvres, à la recherche d'un peu d'air moins parfumé) (d'ailleurs pour être sûrs que tu ne dormais pas, les deux polonais vont commencer à se battre à 5h du mat', à coup de chaise dans la tronche) se casse définitivement.

jte raconte la suite de mes folles aventures en auberge de jeunesse plus tard, car là fait trop chaud pour taper.

Comments

[Gruub]

Ah ben patience pour la suite.
Pas facile de blogger au boulot par des temperatures pareilles !
Collante de sueur, dodo dur les photocopies qui s'impriment sur l'avant bras ... plus le temps de blogger tranquillement au boulot je vous dis.

[Soph]

Ben alors.... et la suite?