quelle belle journée

Aujourd'hui, j'ai vécu une journée pleine d'aventures et de rebondissements.
D'abord, j'ai vu que dans mes requequêtes gogole quelqu'un avait malencontreusement atterri ici en tapant "c'est trop cool trou du cul" mais aussi "mes collègues me mate les seins" et "je suis hôtesse et marre des boulets". C'est quand même un bon début de journée, non ? (en fait je viens de le voir, mais toi tu le sais pas, je dis ce que je veux, merde).

Nan parce qu'au départ j'étais partie pour passer une bad bad day. Oh yeah. J'avais mal dormi, cours à 8h et puis la crise! La crise, quoi. Bon et puis surtout ce fameux SPM, celui qui ne devrait plus exister. C'est vrai quoi, comment diable donc peut-on en 2008* avoir encore nos émotions inféodées à nos hormones, hein, je te le demande un peu ? (ne prends pas la peine de répondre, car en fait, je m'en fous).
Enfin bref, j'étais pas de bonne humeur.

Et puis il a fait beau (si j'emploie ce temps bizarre, c'est qu'avant ça, il faisait nuit). Un peu frisquet, je te l'accorde, espèce de chochotte, mais beau.
Je ne suis pas allée en cours pour glander bosser, et, en arrivant à la fac à 10h (je suis sérieuse, faut pas croire, je sèche, mais pas toute la journée) on m'a dit qu'en fait il n'y avait pas eu cours.
Hahahaha.

Attends, je vais trop vite, là. J'ai oublié de te raconter le bus! Où ai-je la tête (arrête avec cette blague de DTC, maintenant) ce soir ?
Ouais parce que dans le bus, ce matin, y'avait une fille debout juste en face de moi, qui, non contente de me filer des grands coups de sac dans le bide à chaque coup de volant du conducteur, me soufflait en même temps son haleine dans le pif et c'était pas qu'un rat crevé qu'elle avait dans les dents, mais bien plutôt un genre de putois putréfié. Heureusement il n'y a pas beaucoup d'arrêts jusqu'à ma fac, parce qu'un de plus et je n'aurais sans doute pas été là pour te narrer ma journée (et, à ce stade de ma note, je te rappelle qu'il n'est que 10h du matin).

Bon, ça c'est fait.

Ensuite on me dit qu'il n'y a pas eu cours, youpi, puis je vais à la BU bosser, je m'installe, je sors mon cours de droit, mon ordi, ma petite trousse, en faisant un maximum de bruit, j'enlève mon pull (il fait une chaleur dans cette BU)...et euh quoi ? j'te mets dans l'ambiance, je me décarcasse et t'es pas content ? Ah, voilà ma récompense (attention, citation).

Et là, j'ai un blocage. Faut que tu saches, je déteste porter des soutifs. Je te l'aurais déjà dit que ça m'étonnerait pas, mais c'était l'an dernier, je peux recycler des vieilles confidences.
N'empêche, j'aime pas ça, les soutien-gorge. Surtout quand je suis stressée. Et en ce moment, avec les partiels, les trucs à rendre, le froid, et LA CRISE bordel (combien de fois faudra que je te le dise ?) ben je suis plutôt. Ah bon, c'est toi, plutôt ? Oui mais en fait non. Je ne suis pas plutôt, je suis stressée, un peu trop même.
Du coup, mon soutif me gêne, j'ai envie de lui arracher les bretelles avec les dents puis de le brûler vif jusqu'à ce que mort s'ensuive, comme on faisait à l'époque où on savait vivre.
Mais là, je suis à la BU, ça se fait pas, quand même. Ce qui se fait, en revanche (j'aime pas dire "par contre") c'est de l'enlever. Tu te doutes bien que depuis le temps que je porte des soutifs (t'étais pas né) qui est aussi, coïncidence étrange et pénétrante, le temps que je déteste en porter (?) je suis passée maîtresse dans l'art d'ôter mon soutif discrètement dans n'importe quelle circonstance.
Pendant n'importe quelle épreuve du bac (sauf sport, j'admets) (d'ailleurs l'épreuve à laquelle j'ai eu ma plus mauvaise note) (c'est tétonnant y aurait-il un lien de cause à effet ?)
Au ciné.
Pendant les partiels.
Au resto.
En soirée. Ah oui, t'as raison, c'est pas pour la même chose.
Donc là, à la BU, qu'est ce que je fais ? Hein ? J'enlève mon soutif, c'est pas mes 15 T-shirts qui vont m'arrêter, haha.
(ni le barbu à dreadlocks qui marmonne à côté de moi).
Hop ni vu ni connu, l'affaire est pliée, le soutif rangé dans le sac, je peux me mettre enfin à aller sur fesse bouc bosser tranquille.
Donc je bosse, je faisais un exercice de ? de ? vas-y devine ? Nan je te réponds pas, cherche.
Au bout d'un moment, la batterie de mon ordi crie famine, je me penche pour attraper mon chargeur dans mon sac et que vois-je, trônant au milieu de l'allée de la bibli ? Ouais, monsieur mon soutif! En plus faut que tu saches que j'avais bien choisi et que c'était un soutif de salopa, en dentelle noire (je le savais, les noirs, quelle sale engeance) et tout.

Ben le con, il s'était fait la malle tranquillou. Et en plus, EN PLUS, j'avais pas mon chargeur d'ordinateur!
Que faire ?
Partir en ignorant mon fourbe de soutien-gorge ?
Le récupérer l'air de rien ?
Demander au mec à dread si c'était le sien ?
Tu es tenu en haleine, là, hein (j'espère que toi, tu pues moins du bec que la meuf du bus)

Ben en fait j'ai été super maligne.
Si.
J'ai rangé mes affaires, et, au moment de me lever de ma place, j'ai fait tomber mon manteau sur mon soutif et en le ramassant, j'ai pris le soutif avec.
Alors, impressionné ?

Je suis donc rentrée chez moi, poussée par la nécessité de travailler. En passant devant le centre commercial, je me suis dit que j'allais faire les soldes (je n'ai pas beaucoup de suite dans les idées). Mais un monde! Une foule! Des gens! Ah ça, des magasins bien achalandés, pas de doute. J'aime pas les gens. Alors je suis juste allée récupérer mes lentilles chez Alain Afflechien (cette blague me fait beaucoup rire) et je leur ai demandé en prime un flacon de solution multi usages pour lentilles souples blablabla.
Comme ils ont pris 3 plombes à me facturer ma solution, ils m'ont fait un rabais de 2€!! T'imagines ? J'ai dit au vendeur "super j'ai fait les soldes, j'ai acheté un flacon de produit pour lentilles à -12% (je calcule trop vite dans ma tête, mais j'ai eu tout le temps aussi)" il m'a regardée d'un air de dire qu'il regrettait de m'avoir accordé cette ristourne, mais cochon qui s'en dédit, il n'allait pas me réclamer 2€, hein ?

Après je suis rentrée chez moi, j'ai vaguement bossé, le reste de ma journée n'a eu finalement que peu d'intérêt, mais il était déjà tard.

Alors, c'est pas une belle journée ?
Et une note trobien ?

*surtout qu'on est en 2009!!! année de la meuf, quand même.

Comments

[manu]

moi, malheureusement là où je vis on ne met pas de manteau (sauf si on veut vraiment se faire remarquer) alors je me retrouve bien embêtée si je fais tomber mon soutif... j'ai résolu le pb PAS de soutif (ni de culotte d'ailleurs mais c'est de famille...)

[CCL]

Avoue que le coup du manteau tu l'avais deja fait avant..??

... et juste pour l'anecdote (qui n'a rien a voir, non, pas de confession de soutif a faire, désolée), ici un putois, c'est une moufette (avec un nom comme ça, ça devrait être mimi comme tout)
Et quand il y en a une crevée au bord de la route, ca sent dans un rayon de 40km. Autant dire que ça pourrit un peu le road trip.
Et comme j'adore raconter ma vie sur le blog des autres, et ben un jour j'en ai vu une de près (vivante, l'odeur était supportable), c'est rigolo, ça marche avec le cul en l'air et le museau collé au sol (t'as raison de te cacher, mais on te voit toujours!!)

Bon, désolée de cette parenthèse un poil (ha ha) inutile...

[Soph]

Excellent, morte de rire!!! ^^
Le soutif qui trône au milieu de la BU... je crois que je l'y aurais laissé! ^^

[suze]

nanou : merci

PM : eh bien j'avoue que depuis l'allaitement se sont produits deux phénomènes très étranges et, pour l'un d'entre eux, très désagréables, d'abord, mes tétons pointent tout le temps, avec ou sans support, et ils pointent hélas davantage mon nombril que mon menton.
un patch géant pour sein ?! ça doit être sympa à retirer, un genre d'effet deux en un : soutien, puis épilation.

[PM]

Tu es donc une adepte du téton qui pointe?
Tu pourrais mettre des ... mmmh je sais pas comment ça s'appelle, ça se trouve dans les pages du milieu de la Redoute (oui, à côté du "vibromasseur de joue"), ce sont des patchs géants pour seins. Ca m'a toujours intriguée...