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Me, Myself & I
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23 octobre 2008

maman...

Tout à l'heure, ma mère chérie était en train de lire le journal quand soudain elle leva la tête vers moi :
"on est mercredi 22 octobre aujourd'hui ?"
"oui" (après tout, c'était vrai)
"merde, je crois que mon avion était cette après-midi"
"ah" (après tout, c'est pas si fréquent qu'on t'annonce de bite en blanc qu'on a loupé son avion, mon manque de répartie est bien excusable)
En effet, il apparut après vérification qu'elle avait bel et bien loupé son avion.
(les membres de ma famille - et donc, par la force des choses, de celle de ma mère - qui lisent ce blog sont priés de garder le silence sur cette bonne blague. Les autres aussi, en particulier s'ils croisent un mec moustachu répondant au doux prénom de Jean-Fçççois)

Sinon, lundi, je suis allée voir un ballet à l'opéra. Le ballet est à l'opéra ce que le protège-slip est à la culotte : un grand mystère. Pourquoi aller voir un opéra à l'opéra et un ballet à l'opéra aussi ? Hein ?
Le ballet en question était la répétition générale de ça, j'en fais la pub, parce que j'ai vraiment bien aimé.
Une répétition générale, c'est comme une expo au musée : blindé de vioques prêts à tout pour te passer devant.

Du coup, bien sûr, on était mal placé, vu qu'on s'était fait doubler par une meute de croulantes déchaînées.
On était dans les loges. Je me sentais comme Mme de Merteuil, sauf quand la mémé qui squattait avec nous me soufflait dans le cou, et là je sentais plutôt sa vieille haleine putride. C'est d'ailleurs dingue d'imaginer comme une odeur peut faire le tour de toi pour venir te polluer le pif. Et non, bien sûr que ce n'était pas MON odeur : tu changes de pièce quand tu pètes, toi ? Ne sois pas sot, personne n'est gêné par sa propre (hem) odeur.

Enfin, cette vieille qui avait manifestement un vieux rat crevé au fond du bec était aussi méga relou : dès que je me penchais un peu pour mieux voir (on était à droite de la scène et tout se passait à droite, sur la scène, c'est quand même couillon) elle me faisait "pss pss". J'ai failli la pousser, mais je me suis dit que c'était pas sympa pour tous les journalistes et photographes qui la recevraient sur la tronche, en bas.

Bon alors, forcément, je me suis parfois un peu ennuyée. Mais je suis pleine de ressources : j'ai d'abord essayé de déterminer l'intervallle que prenaient les photographes entre chaque cliché (ils prenaient leurs photos tous en même temps, très bizarre). Sauf que j'oublais à chaque fois de continuer à compter, quelque chose venant toujours me distraire (par exemple, des mecs déguisés qui gambadaient sur la scène pour faire les intéressants)
Ensuite, j'ai imaginé comment je serais assise si j'avais une crinoline. Les chaises étaient rembourrées aux noyaux de pêche, je me suis dit que deux ou trois épaisseurs de jupon auraient pu arranger ça.
Puis j'ai tenté de repérer les danseurs dans les coulisses.
Enfin, j'ai maté l'orchestre (ça m'a pris longtemps, il étaient nombreux). Comme c'était une répète, ils étaient en tenue casual monday. Et du coup, détendus du gland comme pas permis. Y'en a un qui a passé tout le ballet (en tout cas le moment où je le matais) à nettoyer ou réparer son instrument, sans jamais y jouer. Il est probable que du coup, on ait perdu une grande partie de la musique (ou alors c'était du play-back, rhoooo). Une autre a du envoyer 50 textos. un 3ème cassait la blague avec son pote, ils étaient écroulés en regardant jouer la harpiste, j'aurais trop pas aimé.
J'ai regardé jouer la percussioniste. Et j'ai été très déçue de constater qu'elle avait été remplacée par un mec en cours de ballet, sans même que je m'en sois aperçue.
Il est possible que je me sois endormie.

C'était un très chouette ballet. A la fin, on est allé voir la danseuse qu'on était en vrai venu voir danser (ben oui, hein, on aurait pu venir la voir faire de la poterie, mais on a pas eu envie) et on lui a dit que c'était génial sauf la vioque. Elle nous a dit que des vioques comme ça, c'était une sale engeance, qu'elle ne les aimait pas non plus.

Voilà. J'ai trop une vie de guedin, entre mes soirées underground et mes sorties à l'opéra.

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Commentaires
S
faut vraiment qu'on organise une recontre pour nos mamans... j'insiste! ^^<br /> <br /> La vie de folie que tu mènes! ouah! chui impressionnée!
L
les treillis verts-marrons-etc, votons pour les tenues roses pour tous (en même temps, c'est moins pratique pour se camoufler je suppose, mais faut savoir ce qu'on veut dans la vie, il faut savoir prendre des risques).<br /> <br /> Bon je retourne à mes préparations de cours.
N
J'ai oublié de dire "enjoy" à la fin de mon post précédent...<br /> Donc ENJOY<br /> <br /> Voilà. Une bonne chose de faite.
N
On peut être détendu du gland (c'est impressionnant comment cette expression tourne autour de moi maintenant...) et ressembler à une fougère ! Les fougères sont très détendue par nature...<br /> <br /> Genre c'est de la faute de la pelouse si ils sont habillés comme des coiffeuses ? Oh l'excuse minable, oh la mauvaise foi, oh la honte !
S
nanou : je t'en prie :-)<br /> <br /> lulu : <br /> 1) bien sûr, c'en était même choquant.<br /> 2) non parce que je ne voyais pas bien d'où j'étais.<br /> 3) si tu veux.<br /> et enfin : oui.<br /> <br /> nricko : casual monday, c'est détendu du gland, quoi. tu peux pas comprendre, t'es tjs au garde à vous (c'est fin, ça). je ne relèverai pas ta remarque concernant le stade français, ou plutôt si : s'ils jouaient en kaki marron vert (j'ai un instant cru que tu étais contrôleur à la ratp dis donc, et je me suis souvenue que non) on ne les verrait pas bien sur la pelouse. Bon on sera dans la merde le jour où les pelouses seront roses...
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